11/08/2025
Comment acheter une voiture d'occasion directement à l'étranger (et comment carVertical peut t’aider)

Acheter une voiture d’occasion à l’étranger peut te permettre de bénéficier de meilleures affaires, et de trouver des modèles uniques et un choix plus large que ce que tu trouves sur le marché local. Mais sans préparation ni vérification approfondie de la voiture, tu risques de faire face à des frais imprévus, des problèmes administratifs… voire à une arnaque.
En te renseignant sur les règles propres à chaque pays, en vérifiant les exigences locales de conformité, et en vérifiant l’historique du véhicule avec un rapport carVertical, tu mets toutes les chances de ton côté pour faire une super affaire tout en réduisant les risques.
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Comprendre les règles d'importation en France
Avant de te lancer dans l’achat d’une voiture importée, il est essentiel de bien connaître les réglementations applicables aux véhicules qui entrent sur le territoire français. Des facteurs comme l’origine du véhicule (UE ou hors UE), son âge, son type de moteur ou encore sa classe d’émissions peuvent influencer les taxes à payer, les documents à fournir et les contrôles nécessaires.
Taxes et frais à prévoir
Si tu importes une voiture depuis l’étranger, tu vas devoir gérer plusieurs types de taxes et frais en France :
- TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) : En France, la TVA est de 20 % sur les véhicules neufs importés depuis l’UE ou hors UE. Pour une voiture d’occasion achetée dans l’UE auprès d’un particulier, pas de TVA à payer. Mais si tu l’achètes chez un professionnel ou hors UE, la TVA peut s’appliquer.
- Droits de douane : Si le véhicule provient d’un pays hors Union européenne, il faut prévoir des droits de douane, en général de 10 % de la valeur du véhicule, en plus de la TVA. Pour les véhicules venant d’un pays de l’UE, aucun droit de douane n’est appliqué grâce à la libre circulation.
- Taxes d’immatriculation et écotaxe (malus) : En France, le coût de l’immatriculation implique le prix de la carte grise calculé notamment sur la base des chevaux fiscaux et de la région, et le malus écologique pour les voitures émettant plus de 113 g/km de CO₂ et qui peut atteindre plus de 50 000 € pour les véhicules très polluants. Note que les véhicules électriques ou hybrides rechargeables sont exonérés du malus et bénéficient parfois de réductions sur la carte grise.
Conseil
Consulte toujours les sites officiels comme service-public.fr ou le site des douanes françaises pour avoir des informations à jour. Les règles varient selon que tu importes une voiture particulière, utilitaire, électrique ou thermique, et selon l’origine du véhicule.
Documents nécessaires
Pour importer une voiture en toute tranquillité, il s'agit surtout de bien réunir tous les documents nécessaires. En général, tu devras fournir :
- La preuve d’achat (facture ou contrat de vente signé)
- Le certificat d’immatriculation original du véhicule
- Le certificat de conformité (CoC) afin de prouver que le véhicule respecte les normes techniques de l’UE
En France, il est aussi souvent demandé :
- Un quitus fiscal délivré par le service des impôts (pour prouver que la TVA est réglée ou non due)
- Et dans certains cas, une preuve du contrôle technique étranger, s’il a moins de 6 mois
Pense à bien te renseigner sur les documents exigés à la fois dans le pays de vente et en France. Cela peut éviter beaucoup de complications plus tard.
Contrôle technique et exigences d’inspection
Dans de nombreux pays, un contrôle technique ou un test de sécurité sur route est obligatoire avant l’immatriculation d’un véhicule importé.
Par exemple, au Royaume-Uni, il faut passer le test MOT, qui vérifie la conformité aux normes de sécurité et d’émissions. En Allemagne, une inspection TÜV (« Technischer Überwachungsverein ») est nécessaire pour garantir que le véhicule est en état de circuler.
Prévois également des contrôles supplémentaires pour les émissions polluantes, l’équipement de sécurité, et l’état structurel du véhicule.
Réglementations spécifiques aux importations hors UE
Les voitures importées depuis un pays hors de l’Union européenne sont souvent soumises à des règles plus strictes et peuvent devoir être modifiées pour répondre aux standards européens. Par exemple, une voiture en provenance des États-Unis peut nécessiter une mise aux normes des émissions de CO₂, une adaptation au niveau sonore autorisé par l’UE.
Conseil de pro : pour vérifier la classe d’émissions du véhicule ou savoir s’il est conforme aux normes locales, tu peux utiliser un rapport carVertical – ces données y figurent souvent.

Vérifie les règles locales de conformité
Les règles d’importation varient non seulement entre les pays de l’UE et ceux hors UE, mais aussi entre les différents États membres, y compris la France. Il est essentiel de bien les comprendre pour s’assurer que la voiture importée peut être légalement immatriculée et utilisée dans ton pays.
- Réglementations locales sur les émissions : ces réglementations peuvent avoir un impact sur les endroits où tu peux rouler. Par exemple, de nombreuses villes, dont Paris, ont mis en place des zones à faibles émissions (ZFE) ou zones à très faibles émissions (ULEZ), qui limitent l’accès aux véhicules les plus polluants. Vérifie que la voiture importée respecte ces normes si tu prévois de rouler régulièrement dans ces zones.
- Ajustements techniques et de sécurité : assure-toi que la voiture importée respecte les exigences techniques et de sécurité locales. Par exemple, les véhicules provenant de pays avec une conduite à gauche peuvent nécessiter un réglage des phares, et ceux qui affichent la vitesse en miles (mph) peuvent devoir être adaptés pour afficher les kilomètres/heure.
- Restrictions selon le type de véhicule : certains pays limitent l’importation selon l’âge du véhicule, la cylindrée ou la catégorie d’émissions. Pour vérifier la conformité, tu peux utiliser un rapport carVertical afin de connaître les spécifications d’origine du véhicule, même avant de contacter le vendeur.

Planifie ton budget
Combien coûte réellement l’importation d’une voiture ? Les frais varient selon le pays d’origine et le type de véhicule, mais une recherche approfondie peut t’aider à savoir si tu fais une bonne affaire par rapport aux prix du marché local. Commence par te fixer un budget raisonnable, en prévoyant une marge pour les frais imprévus.
- Prix du véhicule : c’est l’élément central de ton budget, car il détermine la base de tous les autres frais. Renseigne-toi sur les modèles similaires en ligne pour connaître les fourchettes de prix et définir combien tu peux investir.
- Vérification de la valeur marchande : utilise un rapport carVertical, qui inclut une estimation de la valeur du marché, pour voir si le prix demandé est cohérent, repérer les tarifs gonflés et éviter les mauvaises surprises.
- Frais supplémentaires : pense aux taxes, droits de douane, frais d’inspection, éventuelles modifications pour respecter les normes d’émissions, réparations et coûts de transport. Cela te donnera une vision plus précise du coût total d’importation d’une voiture en France.
Conseil
Paie toujours par virement bancaire ou carte. Évite les paiements en espèces ou non sécurisés, afin de garantir la traçabilité et ta protection juridique.

Trouve un vendeur fiable
Certains acheteurs comparent les pays les moins chers pour acheter une voiture en Europe, en analysant les annonces et les vendeurs pour voir si l’importation en vaut la peine. Avant de te lancer, vérifie soigneusement la fiabilité de chaque vendeur afin d’éviter les frais cachés ou les arnaques :
- Vérifie la réputation du vendeur : fais une recherche rapide pour voir s’il existe des plaintes ou des avis négatifs. Consulte sa présence en ligne, les avis clients, les forums locaux ou les retours d’expérience. S’il s’agit d’un professionnel, vérifie son enregistrement officiel auprès des autorités.
- Évalue la transparence : un vendeur fiable propose des annonces détaillées, répond clairement aux questions et accepte les inspections.
- Compare les prix : un prix très inférieur à la moyenne peut cacher un vice ou signaler une tentative d’arnaque.
- Vérifie la propriété : demande une preuve de propriété, comme la carte grise originale ou son équivalent.
Si un vendeur t’inspire un doute, évite de répondre à certaines questions ou refuse de fournir des informations claires, c’est un signal d’alerte sérieux. Dans ce cas, mieux vaut passer ton chemin.
Apprends à connaître la voiture sous toutes ses coutures avant d’acheter
Vérifier l’historique et l’état général du véhicule est une étape essentielle quand tu prévois d’importer une voiture. Une approche rigoureuse dès le départ peut t’éviter des problèmes coûteux, fréquents lors d’importations depuis l’Europe ou d’autres régions.
Demande de l’aide à un expert local
Si tu ne peux pas te déplacer pour inspecter la voiture, envisage de faire appel à quelqu’un sur place – un ami ou un professionnel recommandé – pour vérifier que le véhicule correspond bien à ce que le vendeur annonce. Cette personne pourra examiner l’état extérieur, confirmer le numéro VIN et te donner un avis objectif.
Il existe aussi des entreprises spécialisées dans l’accompagnement à l’achat de voitures à l’étranger. Elles peuvent s’occuper de tout : inspection du véhicule, formalités administratives, transport, dédouanement…
Que tu passes par un intermédiaire ou que tu gères tout toi-même, ne fais surtout pas l’impasse sur la vérification de l’historique du véhicule via une vérification de VIN sur carVertical. Certains acheteurs confient tout à un tiers, du cahier des charges jusqu’au paiement. Mais faire cette vérification toi-même te donne plus de contrôle – et souvent un meilleur résultat – pour prendre une décision vraiment éclairée.
Comprendre les subtilités du relevé kilométrique
Le kilométrage a un impact majeur sur la valeur et l’état d’un véhicule. Et la fraude au compteur est l’un des pièges les plus courants, notamment lors des importations. Pour éviter toute manipulation, vérifie toujours le kilométrage avec un rapport carVertical. Cela permet de repérer les incohérences et comportements suspects.

Parmi les signaux d’alerte fréquents dans l’historique kilométrique :
- Écarts irréguliers : de grands intervalles sans relevé peuvent indiquer qu’il manque des données ou que l’entretien n’a pas été régulier.
- Stagnation : un kilométrage qui n’évolue pas pendant une longue période peut signaler une immobilisation due à une panne majeure ou à un accident.
- Kilométrage anormalement ba : si le total semble trop faible pour l’âge du véhicule, interroge-toi sur les raisons d’une éventuelle faible utilisation… ou la possibilité d’une manipulation.
Analyse l’historique des dommages
L’historique des dommages d’un véhicule est essentiel pour évaluer son état réel et anticiper d’éventuels problèmes à venir. C’est pourquoi il est crucial de connaître les accidents passés avant d’acheter une voiture d’occasion.
Par exemple, l’extrait ci-dessous issu d’un rapport carVertical indique deux accidents, avec un coût estimé des réparations entre 1 501 et 10 000 €.

Si les réparations ont été mal faites, certains défauts peuvent réapparaître après l’achat. Cela peut affecter la sécurité, les performances et entraîner des frais importants plus tard.
Si tu importes une voiture des États-Unis, fais particulièrement attention aux « title brands ». Un véhicule avec un titre de type salvage ou rebuilt a pu subir de graves dommages (accident, inondation…), et des problèmes non résolus peuvent subsister.

Vérifie l’historique d’usage
Connaître le nombre de propriétaires d’une voiture peut donner de précieuses indications sur son entretien. Des changements fréquents de propriétaire peuvent aussi signaler d’éventuels problèmes. Il est également important de savoir quel type d’usage a été fait du véhicule, et s’il a connu des conditions particulières.
Pour y voir plus clair, tu peux croiser les informations présentes dans les sections Chronologie et Utilisation du rapport carVertical.
La section Chronologie indique les changements de propriétaire, tandis que Utilisation précise si la voiture a été utilisée par la police, une société de location ou à d’autres fins commerciales.

Acheter une ex-voiture de location, de police ou un taxi sans connaître son passé comporte des risques. Ces véhicules sont souvent soumis à un usage intensif, avec de nombreux kilomètres parcourus et des conditions parfois rudes.
Les ex-taxis et voitures de police peuvent afficher un kilométrage élevé, tandis que les voitures de location ont souvent été conduites par de nombreux conducteurs, parfois peu expérimentés. Résultat : une usure plus marquée et un risque accru de pannes mécaniques à terme.

Recherche les signes visibles d’usure
Si possible, inspecte la voiture en personne ou demande un ensemble complet de photos détaillées. Voici ce qu’il faut examiner :
- État de la carrosserie : bosses, rayures, rouille ou peinture inégale peuvent indiquer un accident ou une réparation bâclée.
- Qualité de la peinture : une peinture ternie ou qui s’écaille peut être le signe d’une exposition à des conditions climatiques sévères.
- Vitrages et éclairage : fissures ou éclats dans les vitres, rétroviseurs ou phares peuvent coûter cher à remplacer.
- Pneus : une usure irrégulière peut signaler un problème d’alignement ou de suspension.
- Intérieur : sellerie déchirée, mauvaises odeurs, moquette tachée… autant de signes d’un véhicule mal entretenu.
- Compartiment moteur : fuites de liquide, durites fissurées ou courroies usées sont à surveiller de près.
Si tu ne peux pas voir la voiture en personne, analyse soigneusement les photos de l’annonce. N’hésite pas à demander plus de photos au vendeur, voire une vidéo. Un rapport carVertical peut aussi inclure des photos historiques issues d’inspections, d’enchères ou d’évaluations d’assurance – très utiles pour repérer d’éventuels dommages antérieurs.

Fais un essai sur route
Essayer la voiture sur route est l’une des étapes les plus importantes pour l’évaluer avant de l’acheter. Ça te permet de tester ses performances, son confort et de repérer d’éventuels problèmes mécaniques. Si tu as la possibilité de te rendre chez le vendeur à l’étranger, cet essai te donnera de précieuses indications :
- Accélération et freinage : le moteur doit répondre sans à-coups, les freins doivent être efficaces.
- Bruits inhabituels : grincements, cliquetis ou frottements peuvent révéler un souci.
- Confort et tenue de route : une conduite fluide et une direction réactive sont de bons signes.
- Instruments et électroniques : vérifie que les voyants, compteurs et systèmes multimédia fonctionnent correctement.
Fais inspecter la voiture par un professionnel
Une inspection professionnelle est indispensable, surtout si tu achètes à distance. Un mécanicien local ou un service d’inspection spécialisé peut évaluer l’état du véhicule à ta place, parfois même via un appel vidéo. Ils peuvent détecter des anomalies comme une voiture immatriculée sous un autre type de véhicule (par exemple, un utilitaire au lieu d’un SUV), ce qui pourrait causer des problèmes administratifs ou juridiques après l’achat.
Prépare le transport et le passage en douane
Une fois que tu as validé l’état du véhicule, il est temps de l’acheminer jusqu’à chez toi. Là encore, une bonne préparation fait toute la différence :
- Renseigne-toi sur les coûts de transport : frais d’expédition, assurance pendant le transit, éventuels frais de stockage.
- Choisis un mode de transport : tu peux conduire la voiture toi-même, faire appel à un transporteur ou opter pour un envoi par bateau.
- Gère les droits de douane et les taxes : ils varient selon l’itinéraire et le pays d’origine du véhicule.
- Prépare les documents nécessaires : les formalités douanières doivent être complètes pour éviter tout blocage ou retard.
- Organise la livraison ou le retrait : si le port ou le centre de livraison est éloigné de chez toi, pense à inclure ces frais logistiques dans ton budget.
Même à l’intérieur de l’Europe, la distance peut compliquer les choses ou faire grimper la facture, surtout si tu importes une voiture depuis une région plus lointaine. Anticipe plusieurs scénarios et parcours possibles, car ils peuvent entraîner des délais supplémentaires et des coûts imprévus.
Immatricule ta voiture importée
Dernière étape : tu dois immatriculer le véhicule importé en France. Cela implique généralement :
- Fournir les documents requis : preuve d’achat, certificat de conformité (CoC), certificats de contrôle technique ou d’inspection.
- Payer les frais d’immatriculation : ils dépendent souvent des émissions de CO₂, de la puissance fiscale ou du type de véhicule.
- Déposer une demande auprès de France Titres - ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) : un délai est à prévoir avant de recevoir les plaques et le certificat d’immatriculation.
Lorsqu’on importe une voiture, il est essentiel de bien se renseigner et de connaître l’historique, l’état et les éventuels problèmes du véhicule. Plus tu es informé, plus tu limites les risques, et plus ton achat a de chances d’être une réussite. Prendre le temps de réunir toutes les informations utiles t’évitera des soucis par la suite.
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